MAKA-INA - Présentation de l'association

 

 

Notre association vient tout juste d'être créée. Elle s'appelle MAKA INA ; ce qui, en langage siouan (parlé par les Indiens des Plaines d'Amérique du Nord), signifie " Terre Mère ".

 

Nous réunissons, pour l'instant, 5 membres actifs qui sont : Frédérique TFIRST, Nadine MAUREL, Agnès MAROILLEAU, Jean-Jacques PONSIN et Thomas MAROILLEAU (notre plus jeune adhérent).

Chacun d'entre nous porte un surnom amérindien (traduit ou non en français, anglais ou dans une quelconque autre langue).

 

Ainsi, Frédérique est "Petit-Cour", Nadine est  "Tokecha La To Win" (Petite-Femme-Bleue-Différente), Agnès est "Tate Wahun-Pelo"  (Emportée-par-le-Vent), Thomas est "Ta-Mapiha To" (Nuage-Bleu)  et Jean-Jacques a reçu d'un ami Lakota de la réserve de Pine Ridge celui de "Who's-that-Guy ?" qu'il a traduit "Wichasha Insh Tuwé Hwo" (Qui-est-ce-Guerrier ?).

 

Nous représentons un groupe de passionnés dénommés " Indianistes ".

 

Comme vous l'avez compris, notre groupe associatif est orienté vers la connaissance de la culture amérindienne et s'est fixé comme buts :

- d'une part, de faire découvrir aux gens la culture et les coutumes traditionnelles des Indiens des Grandes Plaines, tenant compte d'une tendance préférentielle pour les rites lakotas ;

- d'autre part, de mener des actions en faveur de ces peuples opprimés, dont les droits ancestraux sont perpétuellement bafoués, ceci en liaison constante et en accord total avec des organismes nationaux et internationaux tels le CSIA (Comité de Soutien aux Indiens des Amériques) ;

- enfin, par cette ouverture d'esprit, de mener des actions en faveur de la protection de Notre Mère la Terre (d'où le choix d'appellation de l'association) sous toutes ses formes vivantes, par analogie aux mouvements écologiques de protection de la nature et de l'environnement, ainsi qu'au profit d'autres peuples défavorisés ou également opprimés qui ne soient pas uniquement des Amérindiens (Tibétains, Aborigènes, etc.).

        

Nous tenons beaucoup à mettre l'accent sur le fait que cette association se veut totalement apolitique et ne se prétend d'aucune appartenance à une quelconque obédience religieuse.

 

Le fait que nous apparaissions, en temps qu'Indianistes, sur le site d'une association comme "Provence-Himalaya" et que nous offrions des représentations publiques devant un parterre de spectateurs plutôt intéressés par la culture tibétaine, mérite une explication.

 

En effet, il nous est très vite apparu qu'il existe, à l'évidence, un étrange parallèle entre les Tibétains et les Amérindiens.

Cette évidence,  étayée et confortée par les lectures d'études diverses menées par certains auteurs spécialisés dans le domaine (*), se porte sur de nombreux éléments probants dont, entre autres :

- la médecine par les plantes, les minéraux et leurs énergies positives ;

- la purification des rites cérémoniels : à la sauge par les Indiens, à l'encens par les Tibétains ;

- le profond respect envers l'animal sacré nourricier : le bison dans les Grandes Plaines d'Amérique du Nord, le yack au Tibet ;

- les ressemblances de certaines danses traditionnelles : les pas du chasseur Kampa et la Danse de l'Arc apache ; l'imitation de comportements animaliers dans les danses ;

- les chants aux mélodies, tonalités, modulations et vibrations très similaires ;

- le contact symbiotique avec la nature ;

- le respect de toute forme de vie, aussi bien animale, végétale que minérale ;

- les voies de guérison spirituelles : le mandala tibétain, les peintures de sable Hozho des Navajos ;

- l'introduction circulaire suivant la course solaire : autour du mandala, à l'intérieur du tipi ;

- la purification par la technique des huttes à sudation ;

 

et, hélas ! aussi sur les plans social et humain :

- les répressions gouvernementales à tous niveaux, n'épargnant surtout pas les leaders : le Panchen Lama et sa famille proche enlevés par les Chinois, Léonard Peltier emprisonné depuis 30 ans sans preuve de culpabilité par le FBI américain, bien trop d'autres encore dont beaucoup sont morts depuis ;

- tous traitécomme du bétail : les Tibétains contraints à l'exil, les Amérindiens parqués dans des Réserves.

- etc .

 

Ainsi donc, nous nous produisons en spectacle, renforcés par la participation d'autres passionnés individuels ou regroupés également en associations diverses : en premier lieu, pour démontrer la beauté et la variété des danses, chants et costumes traditionnels amérindiens; en second lieu, pour faire passer nos messages de paix et d'amour, basés sur les notions - élémentaires mais trop souvent oubliées - de respect de notre environnement vital, des nations diverses et des individualités, et de tolérance des idées et des croyances, pourvu qu'elles soient respectables, notions que nous prônons; en troisième lieu, pour faire prendre un peu plus conscience aux gens des exactions non médiatisées commises, à travers le monde, sur bon nombre d'individus innocents, et tâcher d'apporter au public désinformé quelques éléments de réflexion, au regard de situations encore intolérables de nos jours.

 

L'association MAKA INA ne possède actuellement pas de site Internet, mais il est toujours possible de contacter l'un de ses membres par le biais des moyens suivants :

 

E-mails red-inside@cegetel.net nad-jj@cegetel.net  ou  ismany@wanadoo.fr

 

Frédérique : 06-10-60-00-08

Agnés et Thomas : 08-71-51-07-45